Ce n’est pas parce que le chômage atteint des niveaux records, que l’endettement des États dépasse le supportable et que la température moyenne à la surface de la terre est la plus forte depuis un siècle qu’il ne faut pas garder espoir pour cette année 2012 qui commence. Au contraire, cette situation doit nous faire réagir à notre échelle : « Penser global, agir local ».

Chaque jour nous avons l’occasion d’influer, modestement, sur ces grandes tendances qui menacent l’équilibre de notre société. D’abord en privilégiant les circuits courts pour notre alimentation ou nos achats et quand on décide, malgré tout, d’acheter des litchis pour les repas de fêtes autant privilégier ceux qui viennent par bateau de Madagascar plutôt que ceux qui sont acheminés par avion de l’île Maurice, l’impact écologique est bien moindre.

J’en profite pour vous conseiller la fréquentation du marché de Claix le vendredi matin, de Pont de Claix le dimanche ainsi que celle des commercants de Claix et du magasin Gamm vert de Varces qui distribue les excellents produits des fermes du Trièves et du Vercors.

Sans pour autant tomber dans le protectionnisme économique, le retour aux achats «Made in France» est une réponse à l’augmentation du chômage et à la délocalisation de notre industrie. J’en veux pour preuve le succès commercial de la tablette numérique dédiée à la cuisine (QOOQ) qui est fabriquée en France et vendue au même prix que ses concurrentes asiatiques.

Quant aux déficits publics, ils sont la conséquence d’une fuite en avant des politiques en réponse à une demande sans cesse croissante des citoyens… Qui aura le courage d’arrêter ce cercle infernal ?

Vous le voyez, par ces quelques exemples, nous pouvons tous agir sur cette situation qui pourtant semble nous échapper.

Je formerai donc le vœu pour qu’en 2012, ensemble, nous prenions chacun notre part de responsabilité dans cette lutte pour le retour aux grands équilibres.

Bonne année 2012 à tous!