A la vue de ces nouvelles photos du débordement du Rif Talon prises le dimanche 10 juin 2007 à Malhivert vous comprendrez mieux l’inquiétude des habitants du hameau et pourquoi ils sont intervenus lors du conseil municipal du mercredi 4 juillet 2007. Comment continuer à dormir tranquillement alors que c’est le deuxième débordement au même endroit en moins d’un an (voir l’historique sur le blog de Bruno Gerelli) et qu’aucun remède n’a été apporté entre temps!

Débordement du Rif Talon à Malhivert le 10 juin 2006 - Cliquez pour agrandir la photoDébordement du Rif Talon à Malhivert le 10 juin 2006 - Cliquez pour agrandir la photoDébordement du Rif Talon à Malhivert le 10 juin 2006 - Cliquez pour agrandir la photo

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Dans le DL du dimanche 17 juin 2007 on découvre le point de vue du Maire sur le sujet : c’est de la faute au RTM qui traîne. « Il ne peut pas lancer un appel d’offre pour des travaux de correction torrentielle sans avis favorable du RTM ». Même position lors du conseil municipal… mais complétée par la proposition d’une motion à adresser au Préfet pour lui demander d’intervenir auprès des services compétents (le RTM) pour accélérer les procédures (études et travaux de mise en sécurité).

Dormez tranquilles braves gens, l’administration réfléchit à votre sécurité… à son rythme, le Maire « motionne » et tant pis pour les crues qui surviendront d’ici là!

Bien me direz-vous! Mais que proposent Bruno Gerelli et le Groupe Claix… Naturellement! pour ramener un peu de sérénité sur la commune?

Tout simplement de commencer par le commencement : agrandir le passage sous la route de Jammetière pour qu’il ne soit plus un obstacle à l’écoulement du Rif Talon. Pour cela, consulter des bureaux d’études spécialisés (CEDRAT, SOGREAH,…), avec un délai réduit, qui pourront nous conseiller sur le dimensionnement de ce passage. En tout état de cause, une section identique à la section du Rif Talon juste en amont de la rue de Jammetière doit suffire. Ensuite faire les travaux en informant nos interlocuteurs habituels… mais sans attendre leur autorisation. Le caractère d’urgence et de danger imminent nous autorise à prendre les mesures nécessaires.

D’ailleurs l’ONF (Office National des Forêts), qui a déjà engagé des travaux de restauration des seuils du Rif Talon dans la forêt domaniale au dessus de Malhivert, est venu à bout des procédures administratives plus vite que nous si toutefois elles existent puisque nous ne sommes pas sur un cours d’eau pérenne. C’est donc la preuve que c’est possible (voir les photos sur le Blog de Bruno Gerelli) !

Cela n’empêche pas de poursuivre le travail amorcé avec le RTM sur l’étude globale du Rif Talon pour que l’amélioration de l’écoulement sur la partie haute ne se traduise pas par des inondations dans la partie basse du torrent.

Débordement du Rif Talon à Malhivert le 10 juin 2006 - Plan communal de Sauvegarde ! Cliquez pour agrandir la photoAutre sujet de préoccupation, cette fois pour les élus que nous sommes : la mobilisation de l’équipe municipale lors de la survenance de catastrophes naturelles. Je veux parler du Plan Communal de Sauvegarde (PCS) que le Maire n’a pas déclenché lors des 2 événements du Rif Talon. Certes ce plan n’est pas encore officiellement en service (il est en cours de finalisation). Mais c’était l’occasion de tester son déploiement et son activation aurait permis de s’organiser correctement : au lieu d’un seul homme qui travaille les pieds dans l’eau, le téléphone portable à la main, nous aurions gréé une équipe de crise avec des responsabilités bien définies pour mobiliser les moyens nécessaires plus rapidement tout en prenant en compte la détresse des habitants. Avec le déclenchement du PCS, le débordement du Rif Talon du 10 juin 2007, sur la rue de la Cote, n’aurait pas été balisé avec les poubelles du quartier!

Bruno Gerelli