Dans le DL du dimanche 17 juin 2007 on découvre le point de vue du Maire sur le sujet : c’est de la faute au RTM qui traîne. « Il ne peut pas lancer un appel d’offre pour des travaux de correction torrentielle sans avis favorable du RTM ». Même position lors du conseil municipal… mais complétée par la proposition d’une motion à adresser au Préfet pour lui demander d’intervenir auprès des services compétents (le RTM) pour accélérer les procédures (études et travaux de mise en sécurité).
Dormez tranquilles braves gens, l’administration réfléchit à votre sécurité… à son rythme, le Maire « motionne » et tant pis pour les crues qui surviendront d’ici là!
Bien me direz-vous! Mais que proposent Bruno Gerelli et le Groupe Claix… Naturellement! pour ramener un peu de sérénité sur la commune?
Tout simplement de commencer par le commencement : agrandir le passage sous la route de Jammetière pour qu’il ne soit plus un obstacle à l’écoulement du Rif Talon. Pour cela, consulter des bureaux d’études spécialisés (CEDRAT, SOGREAH,…), avec un délai réduit, qui pourront nous conseiller sur le dimensionnement de ce passage. En tout état de cause, une section identique à la section du Rif Talon juste en amont de la rue de Jammetière doit suffire. Ensuite faire les travaux en informant nos interlocuteurs habituels… mais sans attendre leur autorisation. Le caractère d’urgence et de danger imminent nous autorise à prendre les mesures nécessaires.
D’ailleurs l’ONF (Office National des Forêts), qui a déjà engagé des travaux de restauration des seuils du Rif Talon dans la forêt domaniale au dessus de Malhivert, est venu à bout des procédures administratives plus vite que nous si toutefois elles existent puisque nous ne sommes pas sur un cours d’eau pérenne. C’est donc la preuve que c’est possible (voir les photos sur le Blog de Bruno Gerelli) !
Cela n’empêche pas de poursuivre le travail amorcé avec le RTM sur l’étude globale du Rif Talon pour que l’amélioration de l’écoulement sur la partie haute ne se traduise pas par des inondations dans la partie basse du torrent.
Bruno Gerelli
Derniers commentaires