Voilà, la 1ère édition du Festival de théâtre de la MJC de Claix «DETADAM» s’est achevée… et laisse à tous les participants et bénévoles une grande envie de recommencer et recommencer encore l’année prochaine et toutes les autres années ce temps fort de partage, d’amitié, d’échanges artistiques.
Bravo tout d’abord à « nos comédiens en herbe » de l’Ecole de Pont-Rouge et de Claix Centre qui eurent la délicate mission d’inaugurer ce Festival. Ces derniers donnèrent le meilleurs d’eux-mêmes, ce fût un bonheur de voir certains d’entre eux s’épanouir et se laisser aller à une vraie spontanéité. Une telle expérience est bien la preuve que l’Art sous toutes ses formes doit continuer à investir l’éducation…
Merci aux 3 compagnies qui sans hésiter ont répondu à l’appel de la MJC et de la Commission Culturelle, lorsque ce projet n’était encore qu’un embryon…. «Il était une voix» et ses «Caprices d’Amour» servi par Courteline, Feydeau et Roussin nous ont régalé par la subtilité des textes et du jeu de leur 2 comédiens : Shirley Marek, qui jouait pour la 1ère fois dans nos murs…et s’est jurée d’y revenir, et Benoit Olivier, que nous connaissions déjà bien pour l’avoir applaudi dans «Drôles d’Oiseaux» de Jean-Michel Ribes, qui continue depuis 2 ans une tournée nationale…
Alors que la météo capricieuse jouait avec nos nerfs, celle-ci s’est enfin décidé à se ranger du côté du Festival et nous a laissé un moment de répit durant la représentation du spectacle de la compagnie «Scène en Vie» qui interprétait «Des Souris et des Hommes» de Steinbeck, en décor naturel, dans la propriété de Monsieur et Madame Mazurel à Furonnières.
Celle-ci fût un apport extraordinaire à la beauté du texte de Steinbeck et les 15 comédiens remplirent l’espace avec une telle vérité que le public se retrouva plongé dans les années noires aux Etats-Unis, complice de Georges et de Lenny, brillamment interprétés.
Merci à «Scène en Vie» grande amie de la MJC qui est toujours là pour elle et qui fait un travail tout au long l’année admirable autour des comédiens, des auteurs et des créations.
Enfin, je ne parlerai pas du spectacle de la «Compagnie Lune Prune», «Un riche trois pauvres» de Louis Calaferte qui se donna le dimanche après-midi….vous comprendrez bien sûr la pudeur qui m’oblige être discrète sur la qualité du texte et du spectacle, néanmoins je me permettrai de souligner l’accueil du public et le bonheur que nous avons, nous comédiens, de jouer ce texte difficile et iconoclaste depuis un an…
Le Festival se termina avec Irène et Franck, l’un à la guitare, l’autre à l’accordéon qui nous firent voyager à travers la chanson française : de Gainsbourg à Juliette avec un détour par Marie Dubas et Régine.
Des jauges de 70 personnes, un bar investi par les claixois, devisant avec les artistes, les organisateurs… Des moments riches d’échanges et d’émotions, de fous-rires, de complicité, d’inquiétudes, de doutes et d’interrogation et de soulagements. Bref, ce fût un concentré d’émotions humaines et artistiques, de ce qui nous rempli de bonheur pendant plusieurs semaines et qui nous donne envie de dire : « Vivement l’année prochaine ! »
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