copenhague.jpgL’échec avéré du sommet de Copenhague nous démontre qu’il ne faut pas toujours tout attendre des dirigeants de notre planète, incapables de conclure un accord qui les engage concrètement.

Les délégués ont pris note d’un accord principalement négocié entre les Etats-Unis et la Chine, les deux principaux pollueurs de la planète, mais en l’absence de consensus entre les 193 pays réunis dans la capitale danoise, le texte n’a pu être entériné.

La décision finale prévoit qu’une liste sera établie mentionnant les pays favorables et les pays opposés à ce document.

La déclaration ne mentionne aucun objectif chiffré à l’horizon 2020 ou 2050, ni de calendrier pour la signature d’un traité juridiquement contraignant.

Ce fiasco politique qui repousse de quelques mois, voire de quelques années, un accord contraignant pour les états les plus polluants et qui renvoie aux calendes grecques la création d’un organisme mondial de réglementation et de protection de la planète, doit nous inciter plus que jamais à agir au quotidien, localement, même avec des moyens limités.

C’est pourquoi, il ne faut pas hésiter à prendre plus souvent les transports en commun, à remplacer les lampes à incandescence par les ampoules à économie d’énergie, à améliorer les performances thermiques des maisons, à avoir une utilisation raisonnée de nos voitures … et aussi et surtout à faire la chasse au gaspi.