L’échec avéré du sommet de Copenhague nous démontre qu’il ne faut pas toujours tout attendre des dirigeants de notre planète, incapables de conclure un accord qui les engage concrètement.
Les délégués ont pris note d’un accord principalement négocié entre les Etats-Unis et la Chine, les deux principaux pollueurs de la planète, mais en l’absence de consensus entre les 193 pays réunis dans la capitale danoise, le texte n’a pu être entériné.
La décision finale prévoit qu’une liste sera établie mentionnant les pays favorables et les pays opposés à ce document.
La déclaration ne mentionne aucun objectif chiffré à l’horizon 2020 ou 2050, ni de calendrier pour la signature d’un traité juridiquement contraignant.
Ce fiasco politique qui repousse de quelques mois, voire de quelques années, un accord contraignant pour les états les plus polluants et qui renvoie aux calendes grecques la création d’un organisme mondial de réglementation et de protection de la planète, doit nous inciter plus que jamais à agir au quotidien, localement, même avec des moyens limités.
C’est pourquoi, il ne faut pas hésiter à prendre plus souvent les transports en commun, à remplacer les lampes à incandescence par les ampoules à économie d’énergie, à améliorer les performances thermiques des maisons, à avoir une utilisation raisonnée de nos voitures … et aussi et surtout à faire la chasse au gaspi.
Et on pourrait rajouter, que si la bêtise et la course à l’argent l’emportent sur notre survie au point de laisser présager notre fin imminente, il vaut mieux finir en s’aimant plutôt que de se perdre à se tordre le foie avec des disputes complètement vaines et stupides dans un tel contexte. Et même si je suis dans le tas, le web Claixois en est quelquefois un exemple. Riche ou pauvre d’argent, se serait la seule richesse que chacun pourrait développer. Joyeux Noël !…certains pourraient même ponctuer ma phrase par….Amen (Cela les regarde)
> et aussi et surtout à faire la chasse au gaspi.
A ce sujet, quid des éclairages publics inutiles tels que :
– l’ éclairage du Pont Rouge (dont la réfection a coûté plus de 80 000 € )
– des illuminations du clocher et de la Croix-Blanche ( dirigés vers le haut, donc au final 80% de l’ énergie éclaire … le ciel ).
– des lampadaires boules non baflés ( 60% d’énergie perdue, au moins ).
– de l’éclairage urbain dont l’ intensité ou la densité pourrait baisser entre par exemple 23h et 5h.
– des sempiternelles illuminations de Noel, qui consomment de l’électricité quand celle-ci est la moins disponible.
La pollution lumineuse n’est pas qu’un gaspillage énergétique et financier, c’est aussi aussi une nuisance pour la nature et les humains. Voir le site de l’ ANPCEN (http://www.anpcen.fr) ou les explications sur http://www.greenzer.fr/blog/9924-po…
Jacques