Vous pouvez suivre la saga des permis de construire de la Croix Blanche en consultant la nouvelle rubrique « urbanisme » que nous venons d’ouvrir sur ce site (onglet vert « urbanisme » en haut de la page).

Permis de construire de la SDH

Vous vous en doutez déjà, le recours amiable déposé contre le permis de construire de la SDH (que vous pouvez consultez dans un précédent article) a été rejeté par le Maire de Claix malgré un certain nombre d’anomalies évidentes dont la hauteur du bâtiment qui n’est pas conforme au PLU. La suite logique à cette affaire, c’est le recours qui vient d’être déposé par les riverains, représentés par Gérard Rubattaz, auprès du tribunal administratif. Compte tenu des délais habituels d’instruction de ce genre de dossiers, il faudra probablement attendre plus de 2 ans pour avoir le jugement du tribunal. D’ici là, comme la plainte n’est pas suspensive, les travaux pourront démarrer… sauf à ce que les riverains utilisent la possibilité d’un «référé suspension». A suivre…

Permis de construire Blanc Bouygues

Depuis début juin, le permis de construire de la 2ème partie du projet immobilier de la Croix Blanche a été accordé par la Mairie. Et là devinez quoi… «bis repetita placent», les défauts constatés sur le premier permis de construire se retrouvent pratiquement intégralement dans le deuxième permis de construire. En particulier nous retrouvons les 3 niveaux réglementaires dans cette zone du PLU posés sur un niveau de garages hors sol, ce qui fait que le bâtiment est constitué de 4 niveaux alors que cette zone n’en autorise que 3 ! Il faut dire que cette 2ème partie est réalisée par le même architecte qui s’est contenté de reproduire le bâtiment de la SDH en 3 exemplaires pour la société Blanc Bouygues.

Le résultat est consternant ! Des immeubles comme on en faisait dans les années 70, sans aucun cachet et qui ne s’intègrent absolument pas dans le paysage – voir au bas de cet article les montages photos réalisés par Gérard Rubattaz qui vont être affichés sur la barrière de sa propriété au rond point de la Croix Blanche.

Un nouveau recours, gracieux dans un premier temps, sera bientôt déposé par les riverains concernés par le projet… sans illusions quant à la réponse, mais la procédure prévoit cette phase d’échanges avec la Mairie avant de saisir le tribunal administratif.

Pour ma part, je suis assez surpris de voir que Michel Octru, qui, lors de la campagne électorale pour les municipales agitait le chiffon rouge en accusant ses opposants de vouloir bétonner la commune, laisse les promoteurs imposer leurs choix et transformer Claix en banlieue dortoir ! Espérons que les électeurs sauront s’en rappeler lors des prochaines échéances.

Même si nous sommes tous persuadés du bien fondé de disposer de logements plus accessibles pour les jeunes et pour des foyers à revenus plus modestes, cela ne doit pas se faire au détriment de la qualité de la vie à Claix et de notre environnement. Et il m’apparaitrait plus normal que ce soit la Mairie qui utilise le tribunal administratif contre les promoteurs qui dégradent la commune plutôt que ce soient les Claixois contre leur Maire pour essayer de lui faire entendre raison!